La réforme des Vins de Pays : des contrôles sur toute la filière

10.10.2009

Depuis le 1er août 2009, étape finale de la réforme du secteur vitivinicole de l'Union Européenne, les Vins de Pays s'affichent IGP : Indications Géographiques Protégées et passent sous la compétence de l'INAO (Institut National de l'Origine et ... de la qualité ) : des contrôles seront réalisés sur toute la filière, l'étiquetage va s'adapter !

La Commission Européenne reconnait donc officiellement la qualité de nos Vins de Pays qui se voient donc mieux protégés contre les abus. Cette réforme rencforce les OPA (Organismes Professionnels Agréés) et les syndicats professionnels en leur confiant une mission d'intérêt général. Enfin un Comité spécifique aux nouveaux IGP sera créé au sein de l'INAO.
L'INAO se voit alors confier la charge des contrôles en faisaint intervenir des organismes tiers sous sa responsabilité.
Ainsi tous les opérateurs intervenant en IGP seront contrôlés de façon indépendante, du producteur de raisin au conditionneur.
Auparavent, les contrôles s'effectuainet exclusivement sur la dégustation. C'est donc un gage de qualité renforcée à la fois pour les vins produits en IGP et pour le consommateur.

Ce qui va changer sur les bouteilles : mention, millésime et cépages
Les organisations professionnelles demandent à ce que la mention IGP puisse apparaître sur l'étiquetage pour une meilleure identification par le consommateur. Car la réforme laisse le producteur libre d'y apposer le logo IGP et je cite, "L’étiquetage et la présentation des vins peuvent comprendre la mention IGP ou la mention traditionnelle « vin de pays » ou les mentions associées « IGP- vin de pays » ".
Si au moins 85% des raisins qui ont été récoltés l'ont été sur la même année, alors le millésime peut être mentionné sur l'étiquette.
Même proportion, 85% pour le cépage, avec une limite pour les vins d'assemblage qui doivent être d'au moins 20% chacun.
Ce qui pour les Vins de Pays Charentais ne change rien aux conditions de production ! (chauvine ? Non ... mais amatrice de nos bons nectars charentais, certainement !)